18/06/2025 reseauinternational.net  21min #281517

Sommes-nous suffisamment dénazifiés ?

par Laurent Guyénot

Ron Unz écrit dans son dernier article « The True History of World War II» :

«La Seconde Guerre mondiale a certainement été le conflit militaire le plus colossal de l'histoire de l'humanité et elle est devenue l'événement déterminant de notre monde moderne, dont les conséquences et l'influence restent extrêmement importantes près de quatre-vingts ans après que les armes se sont tues.

Les grandes guerres s'accompagnent naturellement d'une forte propagande médiatique gouvernementale, et ce fut certainement le cas lors de la Seconde Guerre mondiale.

Avec le temps, cette propagande s'est transformée en un récit historique déformé qui est devenu si omniprésent dans nos écoles, nos médias d'information et nos divertissements populaires qu'il est considéré comme vrai et correct par la quasi-totalité de notre population, plus de trois générations après les événements en question, avec parfois des conséquences politiques gravement préjudiciables. Ce puissant récit synthétique de «la bonne guerre» influence encore largement la politique américaine et la politique étrangère jusqu'à aujourd'hui. Il semble donc utile et important de tenter de reconstituer avec précision la réalité de ce qui s'est passé bien avant la naissance de la plupart d'entre nous».

Je suis d'accord. Comme beaucoup d'autres, les incohérences du récit officiel du 11 septembre m'ont fait prendre conscience que notre vision occidentale de l'histoire récente n'est pas seulement biaisée, mais totalement contrefaite. J'ai remonté jusqu'aux assassinats des Kennedy. Mais cette histoire mensongère remonte à la Seconde Guerre mondiale, si ce n'est avant. Ce qu'on peut appeler «l'histoire churchillienne» de la Seconde Guerre mondiale (puisque Churchill la faisait et l'écrivait en même temps) est la mère de tous les mensonges ultérieurs. Mais c'est aussi le Rubicon que peu osent franchir, en particulier en Europe, où l'obligation de croire en la nouvelle sainte trinité (solution finale, chambres à gaz, six millions) a été inscrite dans la loi et dans les esprits par une forme de terrorisme d'État.

Il faut de véritables personnalités héroïques comme Robert Faurisson ou Vincent Reynouard (pour ne citer que les chercheurs français) pour emprunter le chemin sacrificiel du révisionnisme.

Le lavage de cerveau sur les atrocités nazies est si profond, si omniprésent, si intense, que de nombreuses personnes qui pensent avoir échappé à la Matrice continuent d'utiliser le mot «nazi» comme un superlatif de «méchant» ou un synonyme de «satanique». Mais ce que je trouve particulièrement méprisable, ce sont ces marchands et parasites de la complosphère qui ajoutent d'épaisses couches de mensonges aux mensonges officiels tout en prétendant vous donner la vérité profonde. C'est qui a motivé mon récent post (retitré « Les délires du satanazisme»), un peu confus, j'en conviens.

Il n'y a pas de limite à l'ingéniosité satanique que l'on peut attribuer aux nazis, et il n'est pas nécessaire de s'inquiéter des fact-checkers ou de craindre des sanctions légales lorsque l'on fait cela. Le professeur Simon Baron-Cohen de l'université de Cambridge (cousin de l'acteur Sacha Baron-Cohen) n'a souffert d'aucune moquerie pour avoir raconté dans son livre The Science of Evil (2011) comment «les savant nazis avaient coupé les mains de Mme Goldblatt, les avaient échangées et les avaient recousues de sorte que si elle présentait ses mains paumes vers le bas, ses pouces se trouvaient à l'extérieur et ses petits doigts à l'intérieur». (1)

Pour des gens comme Baron-Cohen, l'objectif principal de la diabolisation des nazis est la sanctification du peuple juif en tant que champion du monde du martyre. Maintenant que nous sommes témoins, en direct, du vrai visage d'Israël et que nous sommes en mesure de déconstruire la mythologie de la perpétuelle victimisation juive, n'est-il pas temps de déconstruire également l'autre facette de cette mythologie, ce que Benton Bradberry a appelé The Myth of German Villainy (traduit en français sous le titre  Le Sale Boche raconté aux braves gens). (2)

Comme l'affirme Ron Unz, il est utile de commencer par le cas analogue de la diabolisation de Vladimir Poutine, car «au cours de la dernière décennie, aucun dirigeant national depuis Adolf Hitler n'a été aussi massivement diabolisé par les médias occidentaux, et cette campagne de diabolisation presque sans précédent s'est accélérée après le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022».

Il ne fait aucun doute, pour Ron Unz, que la guerre a été imposée à l'Allemagne en 1939, tout comme elle est imposée à la Russie aujourd'hui. Des historiens universitaires intègres comme A.J.P. Taylor ou Gerd Schultze-Rhonhof ont vu leur carrière détruite pour avoir «décrit dans les moindres détails les efforts énormes qu'Hitler avait déployés pour éviter la guerre et régler ce conflit frontalier [de Dantzig], passant même de nombreux mois en négociations infructueuses et offrant des conditions extrêmement raisonnables». David Irving a été emprisonné pour avoir prouvé que le plus grand belliciste de l'époque était Churchill, un ivrogne endetté et vendu aux intérêts sionistes. Comme le rappelle Ron Unz, Irving a découvert des preuves «que Churchill et de nombreuses personnalités politiques britanniques clés qui faisaient pression en faveur de la guerre contre l'Allemagne avaient reçu d'énormes paiements financiers secrets de sources juives».

La responsabilité principale de l'Angleterre dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ne signifie pas, bien sûr, qu'Hitler soit irréprochable. Sur les plans diplomatiques et militaires, il a commis des erreurs cruciales : la plus grande a certainement été de supposer que si l'Union soviétique envahissait la Pologne orientale pendant qu'il envahissait la partie occidentale, l'Angleterre ne lui déclarerait pas la guerre. Il s'était laissé prendre au piège de Staline, qui attendit deux semaines pour envoyer ses troupes en Pologne, en se faisant passer pour son libérateur. Hitler avait perdu la guerre avant même qu'elle ne commence.

Mais les défauts et les erreurs d'Hitler ne changent rien au fait qu'Hitler a été entraîné dans une guerre avec l'Angleterre qu'il n'a jamais voulue, une guerre menée par les Britanniques avec une barbarie si insensée qu'ils ont dû fabriquer le mythe de la monstruosité allemande afin de justifier et de minimiser leurs propres crimes de guerre. C'est l'argument de Maurice Bardèche dans son livre Nuremberg ou la terre promise, publié en 1948 (récemment réédité par  KontreKulture), le premier livre révisionniste de l'histoire, pour lequel Bardèche a été condamné à un an de prison :

«Il n'est pas vrai que les Allemands aient été des «monstres» : les nations qui n'ont pas hésité à payer leur victoire de la vie de 2 650 000 civils allemands, c'est-à-dire de 2 650 000 vies d'ouvriers, de vieillards, de femmes et d'enfants allemands n'ont pas le droit de leur adresser ce reproche».

Les vrais monstres de la guerre n'étaient pas les Allemands, et le pire criminel de guerre n'était pas Hitler. Si cette idée vous choque, je vous recommande de regarder le documentaire Hellstorm ( ici doublé en français) basé sur le livre de Thomas Goodrich ( ici en traduction française).

Le national-socialisme et l'anti-individualisme

Que voulaient donc les nationaux-socialistes s'ils ne voulaient pas la guerre ? «Si la Providence préserve ma vie, déclarait Hitler le 30 janvier 1942, ma fierté sera les grandes œuvres de paix que j'ai toujours l'intention de créer» (3). Nous ne pourrons jamais savoir ce que le national-socialisme aurait fait à l'Allemagne et à l'Europe s'il n'y avait pas eu la guerre ou si l'Allemagne avait gagné la guerre, mais nous pouvons toujours regarder ce qu'il a accompli entre 1933 et 1940. Posons la question à l'ancien Premier ministre britannique David Lloyd George. Après avoir visité l'Allemagne en 1936, il a écrit (Daily Express, 17 septembre 1936) :

«J'ai maintenant rencontré le célèbre dirigeant allemand et vu quelque chose du grand changement qu'il a opéré. (...) il ne fait aucun doute qu'il a réalisé une merveilleuse transformation dans l'esprit du peuple, dans l'attitude des gens les uns envers les autres et dans leurs perspectives sociales et économiques. Il a affirmé à juste titre à Nuremberg qu'en quatre ans, son mouvement avait créé une nouvelle Allemagne. Ce n'est pas l'Allemagne de la première décennie qui a suivi la guerre [la Première Guerre mondiale] - brisée, déprimée et abattue par un sentiment d'appréhension et d'impuissance. Elle est aujourd'hui pleine d'espoir et de confiance, et animée d'un sentiment renouvelé de détermination à mener sa propre vie sans ingérence d'aucune influence extérieure à ses propres frontières. Pour la première fois depuis la guerre, un sentiment général de sécurité s'est installé. Les gens sont plus joyeux. Il y a une plus grande gaieté d'esprit dans tout le pays. L'Allemagne est plus heureuse. Je l'ai constaté partout, et les Anglais que j'ai rencontrés au cours de mon voyage et qui connaissaient bien l'Allemagne ont été très impressionnés par ce changement. Un seul homme a accompli ce miracle. C'est un meneur d'hommes né. C'est une personnalité magnétique et dynamique, dotée d'un objectif unique, d'une volonté résolue et d'un cœur intrépide. (...) Sa popularité, en particulier parmi les jeunes Allemands, ne fait aucun doute. Les anciens lui font confiance, les jeunes l'idolâtrent. Il ne s'agit pas de l'admiration accordée à un leader populaire. C'est l'adoration d'un héros national qui a sauvé son pays du découragement et de la dégradation». (4)

Personne ne conteste les réalisations extraordinaires du national-socialisme en Allemagne pendant les sept années de paix d'Hitler, bien qu'il ait été soumis à un boycott économique sévère organisé par la communauté juive organisée, lancé officiellement en mars 1933 par l'avocat de Wall Street et cofondateur de la Réserve fédérale, Samuel Untermeyer.

Ces réalisations devraient-elles être condamnées parce qu'elles étaient fondées sur une mauvaise idéologie (l'inverse de ce que l'on dit du communisme, censé être une bonne idée mal appliquée). Quelle était l'idéologie nazie ?

Comme le fascisme italien, le national-socialisme allemand était holistique, héroïque et sacrificiel, c'est-à-dire totalitaire et anti-démocratique. Hitler écrit dans Mon Combat :

«Cette disposition d'esprit, qui rejette au second plan l'intérêt de l'individu au profit du maintien de la communauté, est la première condition préalable de toute civilisation humaine véritable. Par elle seule peuvent naître les grandes œuvres humaines dont les fondateurs sont rarement récompensés, mais qui sont pour les descendants la source de biens abondants. Elle seule peut expliquer comment tant d'hommes peuvent supporter, sans cesser d'être honnêtes, une vie misérable, qui les condamne eux-mêmes à la pauvreté et à la médiocrité, mais assure à la communauté les bases de son existence. Tout travailleur, paysan, inventeur, fonctionnaire, etc., qui produit sans pouvoir parvenir lui-même au bonheur et à l'aisance, est un représentant de cette noble idée même s'il n'a jamais conscience du sens profond de sa façon d'agir».

Ou encore :

«Mais si on se demande quelles sont donc en réalité ces forces qui créent et qui conservent les États, on peut les réunir sous cette même désignation : l'esprit et la volonté de sacrifice de l'individu pour la communauté. Le fait que ces vertus n'ont rien de commun avec l'économie ressort de ce simple fait, que l'homme ne se sacrifie jamais pour celle-ci, c'est-à-dire qu'on ne meurt pas pour une affaire, mais pour un idéal».

Nous pouvons ne pas apprécier ce point de vue, mais il est évident que, compte tenu de l'échec pitoyable des démocraties libérales en Occident, il mérite d'être pris en considération.

Le racialisme hitlérien

Qu'en est-il du racisme d'Hitler ? Comme il l'a expliqué dans Mon Combat, son objectif était de créer un «État national fondé sur la race». Il pensait que l'héritage le plus précieux d'une nation était génétique et que le devoir le plus sacré des hommes et des femmes était de le préserver. Aujourd'hui, cela semble déraisonnable, irréaliste, réactionnaire. Et il est indéniable que le point de vue d'Hitler sur les Slaves, par exemple, était profondément préjudiciable et erroné.

Mais là encore, Hitler était un homme de son temps. En fait, la conception hitlérienne de la supériorité de la race aryenne n'était pas très différente de l' anglo-saxonisme qui a fleuri dans l'Angleterre victorienne. Elle était même plus sobre que la propagande du «destin manifeste» américain qui fleurissait pendant la guerre du Mexique, selon laquelle «les Anglo-Saxons étaient une race supérieure destinée à régner sur les autres races ou à assurer leur extinction» (5). L'ouvrage de Madison Grant, The Passing of the Great Race, d'un racisme outrancier, a été publié moins de dix ans avant Mein Kampf.

Comparées à celles de Grant, les positions eugéniques d'Hitler étaient également plutôt modérées. L'eugénisme étant un élément clé de la légende noire du nazisme, il convient de rappeler que l'eugénisme a été inventé par le Britannique Francis Galton, cousin de Charles Darwin, pour corriger l'effet pervers de la civilisation qui «diminue la rigueur de l'application de la loi de la sélection naturelle et préserve les vies faibles qui auraient péri dans les pays barbares» (Galton, Hereditary Genius, 1869). Winston Churchill était un fervent défenseur de l'eugénisme et a été vice-président honoraire du premier congrès international d'eugénisme en 1912. «L'amélioration de la race britannique est mon but dans la vie», écrit-il à son cousin Ivor Guest le 19 janvier 1899. En décembre 1910, en tant que ministre de l'Intérieur, Churchill écrit une lettre à Herbert Henry Asquith dans laquelle il déclare que «la croissance contre nature et de plus en plus rapide des classes de faibles d'esprit et des aliénés, associée à une restriction constante de toutes les souches économes, énergiques et supérieures, constitue un danger national et racial qu'il est impossible d'exagérer» (voir  ici).

Si le suprémacisme allemand et les opinions eugéniques d'Hitler étaient loin d'être radicaux selon les normes britanniques ou américaines, qu'est-ce qui rendait Hitler si inacceptable pour les élites britanniques et américaines ? La réponse est simple : c'est sa forte hostilité à l'égard des juifs.

Contrairement à la judéophobie d'Hitler, la fierté raciale anglo-saxonne des élites britanniques s'était combinée à une forte judéophilie depuis l'époque d'Oliver Cromwell. Ce phénomène s'est surtout manifesté dans ce que l'on appelle l'anglo-israélisme, la théorie selon laquelle les Anglais sont les descendants directs des juifs (les tribus perdues d'Israël). Le fait que cette théorie étrange soit restée influente tout au long de l'ère victorienne témoigne de l'ascendant culturel des juifs sur l'aristocratie britannique (6). Churchill tenait les juifs en très haute estime et ses propres idées, a-t-il dit un jour, étaient «identiques à 99%» à celles du lobbyiste sioniste Chaim Weizmann (futur premier président d'Israël) (7). En 1920, il écrit un article pour l'Illustrated Sunday Herald intitulé titled « Zionism versus Bolshevism : A struggle for the soul of the Jewish people», qui était essentiellement une publicité pour le sionisme, avec pour argument le même chantage qu'avait déjà employé Herzl avec le Kaiser Allemand : soutenez le sionisme ou vous aurez le bolchévisme. L'article commençait par ces mots : «Certains aiment les juifs, d'autres non ; mais aucun homme réfléchi ne peut douter du fait qu'ils constituent sans aucun doute la race la plus formidable et la plus remarquable qui soit jamais apparue dans le monde».

Hitler et la «prophétie panjuive»

Pour contextualiser le racisme national-socialisme il faut encore rappeler qu'il s'inspire largement du racisme judaïque que l'on trouve par exemple chez Benjamin Disraeli. Hitler lui-même a fait référence plus d'une fois à Benjamin Disraeli, disant par exemple le 26 avril 1942 : «Le juif britannique, Lord Disraeli, a dit un jour que la question raciale est la clé de l'histoire du monde. Nous les Nationaux-Socialistes avons grandi dans cette même croyance» (8). «Tout est question de race, il n'y a pas d'autre vérité», écrivait Disraeli à travers le personnage Sidonia de ses romans (9). Disraeli était, selon Hannah Arendt, un «fanatique de la race» qui «avait élaboré un plan pour un empire juif dans lequel les juifs régneraient en tant que classe strictement séparée» (10). Ce racisme juif n'était pas un phénomène passager et limité : c'est l'essence de la religion du Dieu jaloux. Quand il écrivait dans Mon Combat que «la religion de la loi mosaïque n'est rien d'autre qu'une doctrine pour la préservation de la race juive», Hitler faisait écho à ce que disaient de nombreux sionistes comme Vladimir Jabotinsky or Benzion Netanyahou, père de l'actuel Premier ministre israélien. Ce n'est pas Hitler, mais Jabotinsky qui a écrit dans sa Lettre sur l'autonomie, une vingtaine d'années avant Mein Kampf :

«Un juif élevé parmi les Allemands peut adopter les coutumes et le langage allemands. Il peut être entièrement imprégné de cette culture allemande, mais le noyau de sa structure spirituelle restera toujours juif, car son sang, son corps, son type physique et racial sont juifs. (...) La préservation de l'intégrité nationale n'est possible que par la préservation de la pureté raciale». (11)

Hitler était issu d'une tradition judéophobe allemande, qui comprenait des philosophes tels que Fichte, Nietzsche, Kant, Hegel et Schopenhauer (dont Hitler a déclaré avoir emporté l'œuvre avec lui pendant toutes ses années de combat durant la Première Guerre mondiale) (12). Il était convaincu de la force corrosive des juifs. Il les considérait non seulement comme responsables des soulèvements bolcheviques qui ont failli avoir raison de son pays, mais aussi comme la source de la corruption morale de la République de Weimar. Selon lui, pour que le peuple allemand redevienne un organisme sain, les juifs doivent être dénoncés comme une nation étrangère et parasite, et leur influence publique doit être réduite.

«La vie que le juif mène comme parasite dans le corps d'autres nations et États comporte un caractère spécifique, qui a inspiré à Schopenhauer le jugement déjà cité, que le juif est «le grand maître en fait de mensonges». Son genre de vie porte le juif à mentir et à toujours mentir comme le climat force l'habitant du Nord à porter des vêtements chauds. Sa vie au sein d'autres peuples ne peut durer que lorsqu'il parvient à faire croire qu'il ne doit pas être considéré comme un peuple, mais comme une «communauté religieuse», il est vrai d'un genre particulier. Mais cela est le premier de ses grands mensonges».

Hitler écrit encore dans Mon Combat, volume 2 : «L'évolution que nous sommes en train de subir, si elle n'était enrayée, nous mettrait un jour devant la prophétie panjuive : Le juif dévorera effectivement les peuples de la terre et deviendra leur seigneur». Hermann Goering partageait la vision d'Hitler : «Cette guerre n'est pas une Seconde Guerre mondiale. Il s'agit d'une grande guerre raciale. En dernière analyse, il s'agit de savoir si l'Allemand et l'Aryen l'emportent ici, ou si le juif domine le monde, et c'est pour cela que nous nous battons là-bas». (13)

Frederick Lindemann (1886-1957), conseiller juif de Churchill (14) et inspirateur des bombardements «stratégiques» britanniques sur les villes allemandes, a déclaré à la fin de sa vie : «Savez-vous ce que les futurs historiens considéreront comme l'événement le plus important de notre époque ? (...) Ce sera l'abdication de l'homme blanc» (15). En d'autres termes, la défaite des nazis a marqué le début de la fin de la civilisation occidentale. Ce que les nazis ont fait, les Européens le paieront éternellement, ou du moins jusqu'à ce qu'ils soient détruits moralement, psychologiquement, démographiquement, génétiquement. Le «Plan Morgenthau» insensé de 1944 contre l'Allemagne n'a pas été entièrement mis en œuvre, mais la vengeance juive s'est transformée en un projet de plus grande envergure.

Nous pouvons comprendre ce projet en lisant la déclaration suivante d'Earl Raab, militant de l'Anti-Defamation League, dans le Jewish Bulletin en 1993 (citée par Kevin MacDonald dans The Culture of Critique) :

«Le Bureau du recensement vient d'annoncer qu'environ la moitié de la population américaine sera bientôt non-blanche ou non-européenne. Et ils seront tous citoyens américains. Nous avons dépassé le seuil en dessous duquel un parti nazi-aryen pourrait s'imposer dans ce pays. Nous [les juifs] avons nourri le climat américain d'opposition au sectarisme pendant environ un demi-siècle. Ce climat n'est pas encore parfait, mais la nature hétérogène de notre population tend à le rendre irréversible - et rend nos contraintes constitutionnelles contre le sectarisme plus pratiques que jamais». (16)

C'est l'une des raisons pour lesquelles le révisionnisme de la Seconde Guerre mondiale est important, non seulement en tant que recherche académique de la vérité historique, mais aussi en tant que quête de la cause profonde de notre situation sociale désespérée. Ce qui arrive aux Européens et aux Américains est l'étape ultime de notre dénazification (cela aussi, Maurice Bardèche l'a écrit dans  Nuremberg ou la Terre Promise). Certains continueront à penser que c'est une bonne chose que l'homogénéité et la solidarité ethnique des Blancs soient détruites. D'autres voient la tristesse, le vide, la solitude et la folie qui s'emparent inévitablement des individus dans une société vidée de tout sentiment d'une parenté commune.

Mais qui est vraiment à blâmer ? Dans l'un de ses meilleurs articles récent, « Shakespeare : antisémite, nationaliste blanc, théoricien du complot», Kevin Barrett conseille aux nationalistes blancs de lire les sonnets 1 à 17 de Shakespeare, les «sonnets de la procréation», et de réaliser que :

«Le problème n'est pas l'immigration, mais le fait que les Blancs n'ont plus assez d'enfants pour se remplacer eux-mêmes, parce qu'ils sont devenus accros à la facilité et au plaisir à court terme, au détriment des joies et des souffrances de la reproduction à long terme. Il en résulte un grand nombre de jeunes incels, féministes et autres, en colère, qui vieilliront et finiront probablement leur vie comme des vieillards solitaires ou comme les «femmes-à-chats sans enfants» dont a parlé JD Vance».

Shakespeare peut certainement nous aider, mais un autre célèbre antisémite, nationaliste blanc et théoricien du complot peut également le faire. Une grande partie de ce qui arrive aux Européens et aux Américains est le résultat délibéré d'un processus qui a commencé sous le prétexte de la dénazification. Hitler pensait qu'avoir beaucoup d'enfants blancs était une bonne idée, la dénazification exigeait donc d'enseigner aux jeunes qu'il s'agit d'une idée nazie.

La vérité sur le 11 septembre et la vérité sur Kennedy sont importantes, mais les vrais chercheurs de vérité doivent étudier le révisionnisme de la Seconde Guerre mondiale et écouter  l'histoire des perdants. Car nous sommes les perdants.

PS : L'Union soviétique a largement contribué au mythe de la monstruosité allemande, afin de dissimuler sa propre monstruosité (par exemple, le massacre de Katyn ). La Russie a donc tout autant intérêt que l'Occident à préserver ce mythe. Il est également opportun pour Poutine de qualifier le mouvement Azov de «néonazi» et d'affirmer que l'Ukraine doit être dénazifiée. Mais les nationalistes ukrainiens ne sont pas des nationaux-socialistes au sens hitlérien du terme, comme l'explique Ilana Mercer  ici. Bien que leur héros Stepan Bandera ait été libéré de prison lors de l'invasion allemande de la Pologne en 1939 et se soit engagé à collaborer avec l'Allemagne pendant l'opération Barbarossa, son programme politique a été désapprouvé par Hitler et il a été arrêté en 1941 par la Gestapo, avant d'être libéré en septembre 1944 dans l'espoir qu'il puisse aider à combattre l'avance soviétique. La plupart des personnes qualifiées de néonazies ou se qualifiant elles-mêmes ainsi auraient été emprisonnées par les véritables nationaux-socialistes.

 Laurent Guyénot

source :  Kosmotheos

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